Présidentielle 2023 en RDC

Fatshi dépose officiellement sa candidature pour sa propre succession

Le Peuple congolais choisit d’être du bon côté de l’Histoire

La défaite « actée » du couple belgo-français et de l’Union européenne (UE)

‘‘L’élection présidentielle, c’est la rencontre d’un homme et d’un pays, d’un homme et d’un peuple.’’ François Bayrou, Meeting de Caen, 1er mars 2007

Joël Asher Lévy-Cohen

Le samedi 7 octobre 2023, le président sortant Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de la République démocratique du Congo (RDC) a officiellement déposé sa candidature pour se succéder à lui-même. Il a entrepris cette démarche démocratique devant les officiels de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pour marquer cet événement qui restera à jamais dans les annales de l’État, il est accompagné dans cet exercice par la très grande majorité de l’élite politique, administrative et gouvernementale[i]. Fait certes capital, il est, surtout, accompagné par la très grande majorité de la population de la ville de Kinshasa. Pour la circonstance, celle-ci n’a vraiment point hésité à investir le bitume du centre-ville.

Au-delà de son aspect folklorique et mobilisateur, ce spectacle témoigne éminemment de la légitimité de la présidence citoyenne qui caractérise, en réalité, le mandat politique de ce chef de l’État le plus adulé de ses compatriotes sur le Continent. Il atteste évidemment de son immense popularité sur le terrain national. Aussi atteste-t-il incontestablement de son étroite communion avec ses propres Concitoyennes et Concitoyens qui demeurent jusqu’à preuve du contraire très largement satisfaits de ses réalisations. Dans l’ensemble, ceux-ci nourrissent, en fait, une opinion positive sur les efforts par lui accomplis en si peu de temps pour leur offrir un avenir meilleur, un futur somme toute digne et prospère. Ce qui témoigne manifestement de leur adhésion massive et solide à sa vision résumée par la devise ou le slogan de sa famille politique : ‘‘Le Peuple d’abord’’.

Ce qui est indubitablement clair, sous le couvert de ces échéances électorales décisives du mercredi 20 décembre 2023, s’annonce littéralement une très grande bataille. Et, surtout, une véritable guerre de tranchées. Celle-ci oppose ouvertement le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI)[ii] et la ‘‘pieuvre occidentale’’ qui contrôle pratiquement, réalistement tous les rouages des institutions internationales[iii]. Celles-ci gouvernent, bien entendu, la planète Terre ou influencent par leurs politiques souventes fois meurtrières et criminelles, maffieuses et nébuleuses, le monde entier aspirant, pourtant, à la paix et la justice, à la dignité et la liberté.

Cette guerre de tranchées oppose littéralement le Peuple congolais aux puissants intérêts maffieux qui nient ouvertement sa réalité sociopolitique. Ces derniers subventionnent via l’Union européenne (UE) des États limitrophes de la République démocratique du Congo. En retour, tous ces pays agresseurs de sa souveraineté autant politique que nationale fournissent l’assistance technique et logistique aux factions terroristes ou forces négatives pratiquement spécialisées dans la déstabilisation de ses frontières internationales et de ses institutions nationales.

Cette confrontation oppose naturellement le Peuple congolais à la mafia occidentale par le truchement d’une opposition politique endogène qu’elle parraine à dessein dans le but de lui rétrocéder toutes les ressources précieuses et stratégiques du pays. En effet, celle-ci dont le porte-voix sont sans aucun doute les médias mainstream, est préfabriquée par des gouvernements occidentaux dans l’optique double de manipuler l’opinion nationale et d’asservir complètement l’État. S’il prend généralement la forme de spoliation négrière et esclavagiste des pans de l’économie, il n’en reste pas moins vrai que cet asservissement passe indubitablement par le démantèlement des pans entiers institutionnels dont l’ordre politique[iv], ainsi que l’armée nationale, d’ailleurs, placée au cœur de la défense nationale[v].

Il convient de souligner que cette opposition servile aux puissants intérêts internationaux a, en outre, pour mission d’embraser violemment la République démocratique du Congo. En tant que fondé de pouvoir de l’ordre maffieux international, elle a nécessairement pour mission ‘‘la provocation des guerres civiles sur l’ensemble du territoire national’’. Elle a manifestement pour mission de provoquer artificiellement des confrontations de nature violente dans le style d’affrontements intercommunautaires ou interconfessionnels qui n’est pas sans rappeler le conflit armé entre Chiites et Sunnites au Moyen-Orient, Luos et Kikuyus au Kenya. À cet égard, le discours d’exclusion meurtrière et assassine[vi], certes, véhiculé par des gangsters de l’Engagement citoyen pour le développement (ECIDé) de Martin Fayulu Madidi[vii] est, comme par enchantement, le leitmotiv des hooligans de l’Ensemble contre la République de l’affairiste Moshe Nissim Soriano d’Anagno, alias Moïse Katumbi Chapwe.

À cet effet, la dernière sortie médiatique du général d’opérette John Numbi Tambo, un tueur à gages patenté de l’ex-président Joseph Kabila Kabange, est-elle, à vrai dire, anodine, innocente[viii] ? Il importe de noter que ce militaire haut gradé[ix], à plus forte raison déserteur[x] des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), tient un discours tout autant similaire à la vision de l’Ensemble contre la République de Katumbi… Force est d’admettre que ce personnage d’opérette s’engage à déstabiliser la République démocratique du Congo lors de la période électorale. Sans détour et sans hésiter, il fait la promotion de la partition territoriale de cet État majestueux et richissime de l’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs africains[xi].

Ce qui est clair, la revancharde mafia occidentale est très nettement décidée à paralyser ‘‘le nouvel élan de l’indépendance nationale’’ de la République démocratique du Congo. Cette dynamique est, faut-il remarquer, manifestement impulsée par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI). Pour ce faire, cette pieuvre recourt à de vieilles méthodes déjà éprouvées : ‘‘le soutien politique, diplomatique et médiatique, y compris militaire, à des mercenaires locaux et étrangers’’. Aussi s’appuie-t-elle sur la fameuse Église catholique romaine normalement coiffée par des pontifes mercantilistes. Dans ce contexte, cette confession religieuse visiblement corrompue a bel et bien reçu pour mission de publier de faux résultats électoraux afin de provoquer intérieurement des violences politiques inouïes et, surtout, accroître de manière exponentielle des tensions armées entre les diverses entités communautaires ou les différents groupes ethniques et tribaux[xii].

Par ailleurs, chose sûre et certaine, la pieuvre occidentale table sur le dépeuplement de la République démocratique du Congo par la violence armée et la fabrication artificielle de la famine par la gestion politique et administrative[xiii] en vue de bénéficier à défaut de l’existence des propriétaires légitimes de ses richesses naturelles et minérales autant que précieuses et stratégiques. Pour continuer dans cette même direction, cette même mafia internationale projette dorénavant de prôner l’extinction de la population congolaise par la promotion sans équivoque des droits LGBTQ+. Cette démarche s’opérera sans détour et sans hésiter sous le couvert du vocable oh ! Combien ambigu ‘‘genre’’. En effet, la pieuvre internationale a pris la décision de parrainer coûte que coûte la candidature du prix Nobel de la paix Denis Mukwege afin d’imposer sur le plan interne des pratiques sexuelles totalement contraires à la nature et, surtout, à la culture locale et ambiante[xiv].

Ce qu’on appelle ‘‘le principe du génocide en douceur’’. Cela se déroule sans tambour ni trompette !

Joël Asher Lévy-Cohen

Journaliste indépendant

joelasherlevy@aol.com

www.joelasherlevycohen.centerblog.net

www.joelasherlevycohen.com

www.joelasherlevycohen.org


[i] Parmi la foule compacte, de nombreux visages connus du landerneau politique : le président de la chambre des députés (Christopher Mboso N’Kodia Pwanga, le président du Sénat (Modeste Bahati Lukwebo), le Premier ministre (Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge), les ministres de la défense nationale (l’homme d’affaires Jean-Pierre Bemba Gombo), de l’intérieur (Me Peter Kazadi Kakonde), de la communication et médias (Patrick Muyaya Katembwe), la gouverneure de la province du Lualaba (Fifi Masuka Saini), le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social, en sigle UDPS, (Augustin Kabuya), etc.

[ii] Cette plus haute personnalité à la tête du pays se positionne en avocat du Peuple congolais longtemps meurtri et longtemps ignoré par les puissances extérieures.

[iii] De puissants intérêts internationaux parrainent au vu et au su de tout le monde des mercenaires de tout poil pour la reconquête tutélaire de la République démocratique du Congo et la mise à genoux de son vaillant peuple fréquemment victime du génocide décidé par l’Extérieur pour l’Extérieur ou les forces exogènes.

[iv] La fabrication des acteurs politiques d’origine étrangère que l’on fait nécessairement passer pour des ressortissants nationaux et patriotes.

[v] L’institution militaire est rendue moribonde au moyen de l’infiltration des sujets étrangers chargés de la neutraliser et de la liquider complètement. Le plus bel exemple est Joseph Kabila Kabange dont les origines étrangères ne laissent aucun doute. Au plus haut sommet du pays, celui-ci est l’artisan de l’infiltration des militaires étrangers dans l’appareil de défense de la République démocratique du Congo. Force est de constater qu’en dix-huit ans de pouvoir, ce dernier, d’origine tutsie rwandaise – (dont le véritable nom est Joseph Hyppolite Kanambe Kazembere M’Twale Christopher) – n’a vraiment jamais procédé au moindre recrutement des soldats congolais de souche pour grossir les rangs des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

[vi] Des proches et activistes militants au sein de l’appareil politique de l’ECIDé de Martin Fayulu Madidi (Serge Welo, ancien coordonnateur de Lamuka Muzito-Fayulu et Marie Masemi, dit ‘‘Mama Marie’’).

[vii] Dans cette entreprise criminelle, Martin Fayulu Madidi dont les partisans ont pour cible d’attaque l’ethnie du président de la République – [les Balubas du Kasaï] –, est coaché en privé par une éminence grise qui a cette particularité et cette singularité d’être ‘‘sherpa’’ des chefs d’État français. Ce personnage très respecté est, d’ailleurs, fort connu pour sa promotion des théories malthusiennes (le pasteur anglican et économiste britannique des XVIIIe et XIXe siècles Thomas-Robert Malthus) sur la dépopulation mondiale. Il importe de souligner que cette même ethnie du président Tshisekedi honnie par l’ancienne puissance coloniale – la Belgique – est l’objet de moult agressions virulentes émanant directement de partisans invétérés et jusqu’au-boutistes de l’Ensemble contre la République de  Moshe Nissim Soriano d’Anagno, dit Moïse Katumbi Chapwe (Dominique Munongo), qui prônent très ouvertement la chasse aux Kasaïennes et Kasaïens de terres de l’ancienne province du Katanga. Encore faut-il mentionner que cette même formation politique a récupéré sur le terrain le discours sécessionniste du Katanga promu et véhiculé d’antan par l’ancienne puissance coloniale, la Belgique, au soir même de l’indépendance en 1960. Serait-il étonnant de constater que le démembrement territorial de la République démocratique du Congo soutenu urbi et orbi par nombre de notabilités locales (Christian Mwando Simba, Dominique Munongo) soit effectivement la pièce maîtresse de l’agenda de la famille politique de Moïse Katumbi Chapwe ? Il sied de relever que cette personnalité politique est totalement supportée par des cadres ‘‘réformistes-libéraux’’ belges, a fortiori des Wallons francophones (Louis Michel, Charles Michel et Didier Reynders siègent actuellement au sein de grandes instances décisionnelles de l’Union européenne [UE]). À en croire bien des sources médiatiques et politiques congolaises autorisées, ces officiels belges travaillent de concert avec de puissants intérêts français dans la déstabilisation de la République démocratique du Congo (RDC) présentement dirigée par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

[viii] Il est compromis dans les assassinats du major Éric Lenge, garde rapproché et homme de basses besognes du président honoraire Joseph Kabila Kabange, de l’activiste des droits humains fondamentaux Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana (témoignage sous-serment judiciaire du major Paul Mwilambwe), etc.

[ix] John Numbi Tambo est devenu général au sein de l’armée par simple cooptation et non par mérite militaire. En un clin d’œil, il est passé de civil à général d’armée quatre étoiles par la seule et unique volonté de Joseph Kabila Kabange. En effet, John Numbi Tambo n’a jamais servi au sein de l’armée nationale sous la période dictatoriale de Mobutu Sese Seko du Zaïre. Sa seule bravoure est d’avoir participé directement au génocide des millions de Kasaïennes et Kasaïens au Katanga sous le gouvernement de l’ancien premier ministre Jean de Dieu Nguz a Karl-I-Bond, le gouvernorat d’Antoine-Gabriel da Silva, alias Kyungu wa ku Muanza, et la présidence macabre de Mobutu en 1993.

[x] Cet originaire du Malawi, à l’instar de Mzee Laurent-Désiré Kabila, aurait trouvé asile au Zimbabwe. Il ferait facilement la navette entre Harare (Zimbabwe) et Lusaka (Zambie).

[xi] La balkanisation du territoire national de la République démocratique du Congo est, en réalité, un discours mais aussi une stratégie adoptée par bon nombre de requins et charognards de la communauté criminelle internationale. Cette ligue des gangsters rêve littéralement de transformer ce vaste État africain en un immense cimetière en vue de favoriser son pillage léopoldien.

[xii] En vue d’accomplir cette besogne pour le moins anti-patrie, l’Union européenne (UE) entend doter l’Église catholique d’un logiciel informatique capable de détecter et de comptabiliser à distance des voix électorales. Ce qui constitue en soi une ingérence flagrante dans les affaires intérieures d’un État souverain et indépendant et, surtout, membre des Nations unies.

[xiii] La République démocratique du Congo a une démographie galopante estimée par des experts à 100 millions d’âmes.

[xiv] ‘‘Debout Congolais’’ qui est l’hymne national de la République démocratique du Congo interdit implicitement les pratiques homosexuelles dans la mesure où il enjoint aux Congolaises et Congolais de se multiplier pour peupler leur territoire national. D’ailleurs, le couplet ‘‘Nous peuplerons ton sol et nous assurerons ta grandeur’’ fait réellement foi. Cela est d’autant plus vrai que les sujets homosexuels n’assurent aucune descendance à une communauté humaine vivante. Ils ne lui permettent point de se massifier encore moins de peupler un territoire aux fins de survie. À cet égard, le prix Nobel de la paix Denis Mukwege s’interpose en liquidateur pur et simple de la République démocratique du Congo et en exterminateur de sa population.

Ajouter un commentaire