Liberté, Démocratie et Résistance au Congo
Action pour la Justice et la Dignité d’une Nation en péril
« La puissance d’un Gouvernement – quelles que soient les armes qu’il possède ou la monnaie dont il dispose – est fragile. Lorsqu’il perd sa légitimité aux yeux de son Peuple, ses jours sont comptés ». Howard Zinn, professeur émérite à l’Université de Boston (État de Massachusetts, Nouvelle-Angleterre, USA), in ‘‘Vingt-sept mois d’occupation américaine, Que faisons-nous en Irak ?’’, Le Monde diplomatique, Paris, août 2005, p. 3.
Par Joël Lévy
Les dimanche 18 et lundi 19 décembre 2005, le Peuple congolais a été victime d’une véritable farce, plutôt d’une arnaque politique digne de la mafia. Comme d’accoutumée, cette mésaventure est incontestablement l’œuvre des tenants de l’ordre international[i] ainsi que de leurs pupilles ex-animateurs de l’ex-Transition. Ces deux journées qui, certes, ne resteront point dans les annales du Congo, ont évidemment connu l’organisation d’une consultation référendaire dont l’objectif primordial était moins l’adoption d’une Constitution démocratique sanctionnant la naissance de la IIIè République[ii] que la reconquête tous azimuts de la légitimité politique par l’ex-régime fantoche 1+4=0[iii]. D’ailleurs, celui-ci est directement issu du défunt processus de Pretoria[iv].
Néanmoins, force est de constater que cette arnaque référendaire a vite tourné au vinaigre. Cette escroquerie politique a rapidement viré au cauchemar pour ses artisans ostensiblement malveillants et malfaiteurs[v]. En effet, 7 sur 11 Provinces[vi], ce qui représente environ 63 % des circonscriptions politiques et administratives de l’État, ont, manifestement, rejeté le référendum constitutionnel proposé par des acteurs pratiquement illégitimes et illégaux. Pis encore, le boycott des urnes a été largement suivi dans les agglomérations. Sans compter que dans l’arrière-pays, les Congolais n’ont pas participé au vote, faute d’enrôlement d’électeur et de déploiement de la logistique électorale (bureaux de scrutin, listes d’électeurs et observateurs tant nationaux qu’internationaux)[vii]. S’il est réellement combiné avec le nombre plus qu’élevé de votants d’ailleurs défavorables à la Constitution maffieuse, le chiffre des abstentionnistes plaide naturellement en faveur de la sanction populaire de l’ancien régime 1+4=0. Force est de relever que celle-ci a déjà été massivement prononcée le jeudi 30 juin 2005. En clair, cela veut dire que le Peuple congolais a exprimé la volonté d’un véritable changement politique et institutionnel. Cette expression légitime ne peut être délibérément ignorée par qui que soit[viii] sous quelque motif que ce soit[ix].
Par ailleurs, ces résultats référendaires confirment nettement par leur limpidité la volonté souveraine du Peuple congolais exprimée le 9 juillet 2005 à l’esplanade du Stade Père Raphaël à Kinshasa : la réactivation du processus politique issu de la Conférence nationale souveraine (CNS) qui est son œuvre. Donc, ceux-ci ne font que confirmer ses vœux les plus chers de voir installer à la tête du pays le président national de l’UDPS, Dr Étienne Tshisekedi, afin d’amorcer un véritable virage démocratique, en conduisant directement le pays vers des élections justes, dignes, saines et crédibles[x]. S’ils traduisent, dans les faits, la maturité politique du Peuple congolais complètement méprisé par les puissances étrangères et par les décideurs mondiaux, il n’en demeure pas moins vrai que par la force de leur enseignement, ces résultats expriment très clairement la sanction populaire de la Communauté internationale. Il y a lieu de souligner que celle-ci a tôt pris fait et cause pour les ex-animateurs criminels et maffieux de l’ex-Transition politique[xi]. Outrepassant son pouvoir d’arbitrage, donc brisant entièrement sa neutralité, elle a visiblement appelé au vote du oui. Donc, elle s’est lourdement compromise en demandant directement à la population de se prononcer en faveur de l’adoption d’une Constitution réputée affaiblir outrageusement la République démocratique du Congo et handicaper sa stabilité en tant qu’État et Nation viables. En d’autres termes, le Peuple congolais a sanctionné très durement sa partialité tendancieuse, son double jeu, son double langage[xii].
Il ne fait aucun doute que les résultats de ce référendum « arnaque[xiii] » organisé par l’ex-régime 1+4=0 divisent à jamais la République démocratique du Congo en deux camps irréconciliables, du moins pour l’instant, à cause de la volonté de la Communauté internationale totalement décidée à saboter par tous les moyens toute « tentative » de dialogue politique[xiv] entre les Filles et les Fils du pays[xv]. Comme en témoigne d’ailleurs, brillamment, l’échec des pourparlers sous l’égide du Comité international d’accompagnement de la Transition pour la République démocratique du Congo entre l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dirigée par le Dr Étienne Tshisekedi, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) de Me Azarias Ruberwa Manywa, le Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD) de Sieur Joseph Hyppolite Kanambe Kazembere M’Twale Christopher et le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba Gombo. Le refus catégorique de Kanambe et de ses sbires de participer à cette réunion politique vient-il de leur propre chef, c’est-à-dire de leur propre conscience ? Celui-ci est-il dicté par la fameuse Communauté internationale ? S’il n’en est pas ainsi, pourquoi cette dernière ne les blâme-t-elle pas du tout ? Pourquoi ne prend-elle pas de sanction à leur endroit ?
Ces résultats référendaires divisent également cet État géant d’Afrique centrale entre trois régions ou espaces correspondant naturellement à des aires ou zones d’influence culturelle et linguistique[xvi]. Il s’agit, en vérité, de l’Est (Swahili)[xvii], de l’Ouest (Lingala)[xviii] et du Sud (Tshiluba)[xix]. En d’autres termes, ce référendum est inéluctablement à l’image de l’œuvre des ex-animateurs sous l’ex-Transition politique dans la mesure où ces derniers n’ont vraiment jamais réussi à réunifier le pays, à réconcilier l’ensemble des Congolais et, surtout, à pacifier les cœurs et les esprits. Bref honorer fidèlement, fermement, leurs engagements dans le cadre du Dialogue intercongolais en Afrique du Sud.
Il est indéniable que ce référendum « arnaque » avait incontestablement pour effet de redonner la légitimité politique perdue le 30 juin 2005 à l’ancien régime 1+4=0 et au défunt processus de Pretoria [Accord global et inclusif] maintes fois déchiré par ses propres commanditaires, artisans et surtout acteurs. À preuve, la consultation populaire qui doit normalement sanctionner par votation l’adoption de la Constitution (Loi fondamentale), est organisée les 18 et 19 décembre 2005. Donc, celle-ci est réalisée au troisième anniversaire de la signature de l’Accord de paix intercongolais de Pretoria par les parties protagonistes de la crise politique et du conflit armé[xx]. En d’autres termes, la Communauté internationale et ses pupilles mercenaires de l’ex-Transition ont réellement voulu signifier au Peuple congolais que ce processus moribond et suicidaire continue de plus belle malgré son rejet catégorique par la population, lequel est d’ailleurs politiquement relayé par la véritable Opposition démocratique et par toutes les forces de changement et de progrès.
Toutefois, la fameuse Constitution « fantôme » ne pourra pas être appliquée car le Peuple congolais ne connaît absolument pas le texte qui a été soumis à sa sereine appréciation, d’une part. Et, d’autre part, résultant de l’exclusion politique, celle-ci a été adoptée par des Parlementaires non élus par leurs pairs citoyens[xxi], c’est-à-dire ils ne sont point censés engager leur volonté souveraine. Par conséquent, il appartient désormais au seul Peuple congolais de se prendre définitivement en charge dans le dessein de déterminer son sort démocratique, donc de tracer son Destin politique. Ce faisant, il n’y a qu’une seule et unique solution, c’est-à-dire une seule voie ou une seule issue : la « Résistance[xxii] » pour conquérir sa liberté enchaînée par les Forces ténébreuses du Mal destructeur de la Nation[xxiii]. Ainsi, dans le contexte déterminé de cette lutte acharnée, il convient surtout de faire sienne cette pensée de Jacques, Fils sanctifié de Joshua (Joseph), Bien-Aimé Frère aîné et Infatigable Apôtre de Jésus-Christ : « Soumettez-vous donc à Dieu; mais opposez-vous au Diable, et il fuira loin de vous »[xxiv].
Dans le contexte d’écrasement de l’indépendance nationale et de confiscation de la souveraineté populaire, il revient, certes, au Peuple congolais de matérialiser la Prophétie du Grand Patrice Emery Lumumba qui a généreusement accepté de verser son sang pour la liberté, donc en faveur de l’accomplissement effectif du Destin collectif : « Tout au long de ma lutte pour l’indépendance de mon pays, je n’ai jamais douté un seul instant du triomphe de ma cause sacrée, à laquelle mes compagnons et moi avons consacré toute notre vie. Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans tache, à une indépendance sans restriction, le colonialisme belge et ses alliés occidentaux ne l’ont jamais voulu (…). Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance. Que pourrais-je dire d’autre ? Que mort, vivant libre ou en prison sur ordre des colonialistes, ce n’est pas ma personne qui compte. C’est le Congo, c’est notre pauvre peuple dont on a transformé l’indépendance en une cage d’où l’on nous regarde du dehors tantôt avec cette compassion bénévole, tantôt avec joie et plaisir. Mais ma foi reste inébranlable. Je sais et sens au fond de moi-même que tôt ou tard, mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au colonialisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur (…)[xxv]».
Ainsi, le Peuple congolais est vraiment prêt de cet objectif suprême et inaliénable, avec la résistance politique inspirée par la Lettre ouverte du 1er novembre 1980 au Maréchal-despote Mobutu Sese Seko du Zaïre. Il en est définitivement prêt lorsque les Pères fondateurs de l’UDPS ont catégoriquement refusé, le 15 février 1982, de voir indéfiniment triompher la dictature néocolonialiste en République démocratique du Congo. Il en est résolument prêt lorsque les différentes forces politiques et sociales de changement ont pris la ferme décision de l’accompagner dans ses premiers pas et balbutiements démocratiques au sein de la Conférence nationale souveraine (CNS) en 1991. Par conséquent, il revient très sûrement à ce Vaillant Peuple congolais de définir les contours et les méthodes de cette Grande Révolution populaire, donc d’en dégager, certes, les voies et moyens. Ceci bien entendu, conformément à l’esprit libérateur garanti et véhiculé par la CNS, tel que le déclare expressément l’article 37, alinéa 2, de l’Acte portant dispositions constitutionnelles relatives à la période de Transition du 4 août 1992 : « Tout Congolais a le droit et le devoir sacrés de défendre la Nation et son intégrité territoriale, de désobéir et de résister à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou l’exerce en violation des dispositions du présent Acte »[xxvi].
Debout Congolais !
[i] Les États membres de l’Organisation du Traité de l’Alliance atlantique Nord (OTAN) et de l’Union européenne appuyés dans leur sale besogne par des Institutions et États corrompus de l’Union africaine.
[ii] Selon le projet constitutionnel soumis à référendum les 18 et 19 décembre 2005, cette Loi fondamentale devait être vulgarisée au moins trente jours avant l’organisation de la consultation référendaire. En réalité, ce texte n’a bénéficié que deux semaines de publicité. Ce qui est, dès le départ, une violation flagrante d’une de ses dispositions. Par ailleurs, les ex-animateurs de l’ex-Transition politique reconnaissent publiquement les imperfections qui l’entachent. Toutefois, pour mousser son adoption, ils font accroire au Peuple congolais que celui-ci sera amendé de fond en comble par la nouvelle législature. Ce qui n’est pas foncièrement garanti dans la mesure où les partisans pro-lumumbistes et pro-nationalistes particulièrement majoritaires à la toute première législature de la République démocratique du Congo n’ont pu adopter une nouvelle Constitution remplaçant la Loi fondamentale du 19 mai 1960 léguée par le colonisateur belge. Pourtant, cette nouvelle Constitution est également l’œuvre de l’ancienne puissance coloniale, la Belgique…
[iii] De toute manière, les résultats de ce référendum ne tiennent pas compte des listes électorales, c’est-à-dire du nombre réel d’électeurs ayant effectivement voté comparativement au chiffre des électeurs enrôlés. Ils se contentent d’avancer à l’emporte-pièce des pourcentages en fonction des bureaux ouverts le jour du scrutin. Sans compter que l’ex-régime 1+4=0 a menacé publiquement de glisser dans les urnes des bulletins favorables au oui en lieu et place des électeurs refusant d’accomplir leur devoir civique. Toutefois, ces listes électorales sont truffées d’électeurs illégaux. Elles comportent des noms d’individus qui ne disposent normalement, ni ne bénéficient véritablement du droit de vote : à savoir les mineurs de 17 ans, les étrangers, les multi-inscrits, les personnes frappées d’exclusion en vertu du code électoral, etc.
[iv] Conformément à l’article 196 de la Constitution de la Transition du 4 avril 2003, la Transition politique dure 24 mois, à dater de la mise en place des institutions politiques. Or, celles-ci ont été installées le 30 juin 2003. Par conséquent, ce processus politique s’arrêtait pratiquement le 30 juin 2005. Toutefois, il convient de mentionner que l’Entente de paix intercongolaise conclue dans la capitale administrative sud-africaine et pompeusement qualifiée d’Accord global et inclusif (AGI) a été déjà liquidée par ses propres défenseurs, à savoir la Communauté internationale et les ex-animateurs de l’ex-Transition politique, pour violation manifeste des résolutions et textes annexes adoptés au Dialogue intercongolais (DIC). Force est également d’admettre que ces acteurs défaillants n’ont nullement atteint les objectifs évidemment assignés par ce Forum national, c’est-à-dire la paix (la sécurité publique et la stabilité politico-institutionnelle), la réconciliation nationale (le dialogue politique et le consensus), l’unité nationale (la concorde nationale et l’harmonie sociale), l’intégrité territoriale (la revivification du pouvoir politique de l’État dans son espace naturel et dans sa zone d’influence), l’intégration de l’Administration et des services publics (la remise sur les rails de l’État et son effectivité au niveau de la diplomatie et des entreprises publiques), la restructuration des forces de maintien de l’ordre public (l’intégration de l’Armée et des forces de police nationales). Par ailleurs, la Communauté internationale est passée directement du rôle d’arbitre à celui de joueur de la Transition, donc de partie prenante de la crise congolaise. Surtout, elle devient ainsi un élément central du conflit politique.
[v] Il existe en effet quatre versions de la Constitution soumise à référendum (le texte publié par l’ex-CIAT, le projet de Constitution diffusé par l’ex-Présidence de la République, la Loi fondamentale mise à la disposition du public par le site électronique de l’ex-CEI, la mouture constitutionnelle publiée par l’ex-Parlement de la Transition). Ces versions remaniées et contradictoires les unes aux autres étaient mises en circulation par ces différentes institutions, à telle enseigne que personne au Congo ne peut affirmer avec certitude laquelle a été effectivement adoptée voire rejetée par les électeurs. Toutefois, l’ex-Président de l’ex-Assemblée nationale (Chambre des Représentants) Olivier Kamitatu Etsou a reconnu, au cours d’une entrevue au quotidien belge La Libre Belgique, que cette imposture est l’œuvre du Bureau de l’ex-Président de la République. Par ailleurs, le camp du non n’a pu exprimer sa position à la population dans la mesure où il a été bâillonné, opprimé et réprimé par le régime liberticide 1+4=0 avec la complicité de la Communauté internationale. Tandis que le camp favorable au oui à qui tout était permis, s’est livré impunément à l’achat de conscience des électeurs (le Ministre de l’Intérieur Théophile Mbemba Mfundu distribuait personnellement de l’argent à la cité pour inciter les gens à remplir leur devoir d’électeur) pour amener ces derniers à voter dans le sens de ses intérêts mesquins.
[vi] Il s’agit du Bas-Congo, du Bandundu, de l’Équateur, du Kasaï occidental, du Kasaï oriental, du Katanga et de la Ville de Kinshasa (capitale). Dans les Provinces de l’est (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema et Province orientale) où les Congolais ont voté en faveur du « oui », le « non » l’a largement remporté dans la Ville lacustre de Goma (Nord-Kivu) parce que les populations autochtones reprochaient à l’ex-Gouvernement de Transition d’avoir bradé (attribué irrégulièrement) la citoyenneté congolaise à des ressortissants étrangers. Le rejet sans appel de la Constitution fantôme par les régions de l’ouest et du sud du pays a certainement conforté le mercenaire et criminel de guerre Joseph Hyppolite Kanambe Kazembere M’Twale Christopher dans sa décision de quitter pour de bon la Capitale Kinshasa et de s’installer à Bukavu. Pourquoi le choix de cette Ville lacustre et frontalière du Burundi ? Celle-ci est à quelques encablures de son pays de naissance, le Rwanda et aussi de son pays de résidence ou d’adoption, la Tanzanie. Force est de constater que ce sujet étranger propulsé à la tête de la RDC par des intérêts belges (le Ministre européen du Développement et de l’Action humanitaire Louis Michel) et américains (le Représentant spécial de la MONUC William Lacey Swing) amène dans ses baluchons tout l’état-major des Forces armées de la RDC (FARDC), si l’on se réfère à ses propres imbécillités débitées devant le journaliste Christian Lusakueno pour le compte de Top Congo FM. Ce qui est fortement curieux voire même dangereux. Maintenant, l’on comprend nettement mieux pourquoi ces deux personnalités susmentionnées foncièrement négrophobes appuient contre vents et marées [contre la volonté souveraine du Peuple congolais] une Transition réputée moribonde, exclusive et improductive dans cet État d’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs. De plus, selon les affirmations d’Étienne Taratibu Kabila, a fortiori véritable fils biologique de Laurent-Désiré Kabila ka Makolo Taratibu, ces deux hauts représentants de la Communauté internationale sont directement impliqués dans l’assassinat programmé de ce mercenaire poststalinien autoproclamé président de la RDC le 17 mai 1997, avec la trahison de leur poulain tutsi rwando-tanzanien Kanambe, à plus forte raison fils adoptif de celui-ci.
[vii] Les résultats du référendum ne donnent aucunement le taux de participation permettant d’apprécier la taille exacte de la population électorale ayant accompli le devoir civique. Ceux-ci ne sont exprimés par la CEI qu’en fonction du nombre de bureaux de vote soi-disant ouverts le jour du référendum et non en fonction du nombre d’électeurs ayant voté.
[viii] Le cryptocolonialiste et néo-esclavagiste Louis Michel tente de pousser l’Union européenne à appuyer un processus vomi par le Peuple congolais.
[ix] Il importe de souligner que la Commission électorale indépendante (CEI) dirigée par l’Abbé Apollinaire Malu-Malu a, sous la pression de puissants intérêts extérieurs, naturellement trafiqué les résultats référendaires dans le dessein de relancer un processus biaisé, vicié et décrié par la population d’autant plus qu’il met en péril la Nation et qu’il est censé déboucher sur l’éclatement du pays. À titre de méthode de falsification, cet organisme de l’ex-Transition a procédé, selon des sources actives (réseaux de renseignement disséminés sur l’ensemble du territoire), à l’inversion des résultats électoraux enregistrés dans plusieurs bureaux de scrutin à l’intérieur du pays et au gonflement des urnes par des bulletins de vote fantôme. En d’autres termes, il y a eu plus de bulletins comptabilisés que de votants réels.
[x] Dans le cadre de la requalification du processus transitionnel, le Peuple congolais a également plébiscité l’homme d’affaires Raphaël Katebe Katoto à la primature et l’Honorable Anatole Matusila à la tête du Parlement.
[xi] Au nom de la logique financière, la Communauté internationale qui parraine la mafia en République démocratique du Congo, couvre des crimes graves et abjects en Afrique centrale. Cette dernière protège, contre toute morale et toute loi, des criminels de guerre, des génocidaires qui sont normalement passibles de la justice pénale internationale. C’est notamment le cas de bon nombre de dirigeants politiques congolais qui animent l’ex-régime fantoche 1+4=0.
[xii] Quelle que soit la volonté criminelle de la Communauté internationale, il n’y aura plus jamais de tyrannie en République démocratique du Congo, même sous une forme déguisée de « démocrature », c’est-à-dire de dictature sous le couvert des institutions démocratiques.
[xiii] Les observateurs internationaux déployés sur le terrain reconnaissent dans les salons – mais pas en public – que le taux de participation à cette consultation référendaire a été catastrophique. De quoi ne pas reconnaître effectivement sa légitimité politique. Parmi eux, les plus optimistes avancent le chiffre de 25 %, donc le quart du corps électoral. Tandis que les plus pessimistes affirment un chiffre inférieur à 15 % sur l’ensemble de la République démocratique du Congo. Une autre indication de la magouille qui entoure la proclamation des résultats : c’est l’empressement avec lequel ceux-ci sont réellement diffusés. En effet, lorsque des élections sont organisées en Afrique, la Commission électorale prend un temps suffisamment long ou assez raisonnable pour annoncer les résultats. Dans certains États, cette opération prend une semaine maximum. Dans d’autres, elle ne dépasse pas généralement deux semaines. Comment alors expliquer qu’au Congo, un pays qui n’a pas cette expertise électorale, qui n’a pratiquement aucune expérience dans ce domaine sensible, les résultats soient annoncés dans les trois jours. Donc, cela prouve effectivement, et ce par l’absurde, qu’il n’y avait pas assez de bulletins à compter…
[xiv] Le principe séculaire cher à l’empereur César de Rome Divide ut imperes [Diviser pour régner] est toujours d’actualité dans la stratégie de la Communauté internationale, depuis la crise politique aiguë du 5 septembre 1960 entre le président de la République Joseph Kasa-Vubu et le premier ministre Patrice Emery Lumumba. Force est de rappeler que ce conflit d’une intensité inouïe finit par briser définitivement l’indépendance du pays.
[xv] Il y a d’un côté, les partisans de la démocratie, les défenseurs des intérêts sacro-saints de la Nation, les dépositaires de la Conscience nationale et, de l’autre, les pantins des intérêts extérieurs, a fortiori partisans aguerris du bradage des ressources étatiques et richesses nationales. En réalité, cette Constitution fantôme oppose farouchement ceux qui se nourrissent aux mamelles criminelles de la Transition à ceux qui ne font pas partie de la mafia transitionnelle.
[xvi] Ces résultats balkanisent moralement, donc de fait, la République démocratique du Congo ! N’est-ce pas là non plus une de ses missions primordiales ?
[xvii] Favorable au oui.
[xviii] A rejeté massivement le oui.
[xix] Cette région a sanctionné très sévèrement l’adoption du projet constitutionnel en votant non.
[xx] L’Accord de paix intercongolais a été conclu les 16 et 17 décembre 2002 à Pretoria, capitale politico-administrative de l’Afrique du Sud. Toutefois, le choix de cette période de l’année en vue d’organiser le référendum constitutionnel en République démocratique du Congo est lié au contexte climatique en vigueur dans les pays du Nord, de l’Occident (Belgique, France, Grande-Bretagne, Canada, États-Unis d’Amérique, etc.) confrontés à la saison hivernale. Il avait pour objectif de court-circuiter l’activisme de la Diaspora congolaise installée dans ces États d’accueil afin qu’elle ne manifeste pas bruyamment dans les rues à cause du froid et, par conséquent, ne pèse pas lourdement sur leur opinion publique. À cet égard, il y a lieu de souligner que les manifestations de la Diaspora congolaise organisées le jeudi 30 juin 2005 en Occident ont eu un impact majeur.
[xxi] Il convient de mentionner que les véritables forces de changement politico-démocratique et de progrès n’ont pas été associées à l’élaboration de cette Constitution. En outre, les Parlementaires qui sont, pour la plupart, des sans-emploi, représentent majoritairement les forces belligérantes, lesquelles obéissent strictement au doigt et à l’œil de leurs parrains et tuteurs internationaux. D’autres groupes de Parlementaires sont, en réalité, composés de nombreux Judas de la fausse Opposition politique et de mendiants de la société civile ainsi que des improductifs des Forces vives de la Nation.
[xxii] Dans le contexte du Combat entre le Bien et le Mal, Christ veut dire « Résister » au Mal. En réalité, le Mal est non seulement le processus de tentation de la destruction de l’Amour (intention malveillante) mais également le processus de destruction de l’Amour (accomplissement de l’acte). En d’autres termes, il se veut le processus de déchéance de l’être humain (acte de rébellion à la Parole divine, à la Pensée de Dieu). A contrario, Christ est le processus de résistance devant mener à la Libération complète de l’Homme (acte de réhabilitation de l’être humain). Cette libération qui est à la fois mentale et spirituelle, morale et physique, passe nécessairement par l’accomplissement du Bien ou acte de l’Amour. En tant qu’Amour, Christ est non seulement la voix qui appelle à cette résistance mais aussi la voie de cette résistance conduisant tout droit à la délivrance éternelle. Ainsi, Christ est « Justice ». Cet état de conscience est surtout « Liberté » qui découle de la « Vérité », laquelle jaillit de la « Lumière » éclairant l’Esprit incarné dans l’être humain. Tout compte fait, Résister au Mal qui est un acte profondément spirituel et mystique, lequel s’identifie à la nature divine de Christ, trouve son origine dans l’idée même de Dieu. Il détermine la puissance céleste de Dieu qui a déchu Lucifer en le descendant aux enfers. Le Diable en Islam veut dire Iblis. Dans les écrits orientaux, celui-ci est incarné par Kal qui est une créature de Dieu. Il fait partie intégrante de l’ordre divin. À ce titre, sa mission est de bloquer tout développement spirituel de l’homme, de l’empêcher systématiquement de retourner à la source originelle de l’Amour miséricordieux en lui imposant toutes sortes de calamités servant à distraire son Esprit qui l’unit pertinemment à Dieu pour qu’il ne le découvre point et ne jouisse point de la Liberté à laquelle il a été promis. Ainsi, c’est par Christ que l’Homme se libère de l’emprise de Satan, Kal ou Iblis et qu’il jouit de la Liberté. C’est par Christ qu’il vainc le Diable dans la mesure où Celui-ci (Christ, du grec krhistos ou oint de Dieu) lui offre toute cette possibilité, ainsi que toutes les ressources salvatrices. Donc résister est un acte d’Amour qui réconcilie l’homme à Dieu, à l’Esprit pur, c’est-à-dire à son Essence pure. Et ce pour l’éternité
[xxiii] La Communauté internationale est dirigée par des États foncièrement malades, par des dirigeants embrigadés, par des dignitaires enrégimentés par un Esprit diabolique qui provoque des guerres, des famines, des cataclysmes, des maladies et toutes sortes de désolations et de calamités. Tous les décideurs de la Communauté internationale sont ses serviteurs patentés pour avoir pactisé avec celui-ci. Ce qui fait, à n’en pas douter, d’elle une Communauté internationale criminelle et génocidaire, donc satanique. Pour vous en convaincre effectivement, observez minutieusement, patiemment ce qui se déroule actuellement en Occident où le Mal est résolument élevé au rang de vertu. Dans cette région du globe terrestre, au nom de la liberté qui ne signifie plus, au sens spirituel ou divin du terme, puissance de création mais pouvoir de destruction, un nouvel être humain a été fabriqué : celui-ci est foncièrement esclave de ses idées, désirs et passions qu’il prend souvent pour de la réalité ultime. Bref, ce dernier aveuglé par les choses viles et immondes de ce monde, est esclave de la matière. Dans cette partie de la planète terrestre, au nom de l’argent déifié et vénéré, l’espèce humaine a été chosifiée et dévalorisée. En effet, l’homme y est devenu un abruti spirituel et moral; la femme est devenue un simple objet des plaisirs sensuels et de jouissance sexuelle; l’existence de l’enfant a été complètement niée, et même détruite, pour en faire une machine irréfléchie de consommation et aussi un objet des désirs les plus loufoques, fantasmatiques et pathologiques des adultes. Prenez le temps de voir ce qui se passe présentement au Proche-Orient et au Moyen-Orient où l’Amour miséricordieux qui a spirituellement et mystiquement inspiré les trois religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme et Islamisme), a complètement disparu du cœur de l’Homme, pour laisser la place à la loi du glaive, de la force ou de la violence, donc à la loi de Satan. Ceci dans le but de faire du tort à l’autre, de priver son prochain de son droit existentiel. Regardez ce qui s’accomplit en Afrique où l’humain prend un malin plaisir à détruire ce que Dieu a semé et uni pour l’éternité par l’élimination de l’autre, la captation des richesses, par la spoliation des sueurs des Peuples bénis par l’Éternel Dieu Tout-Puissant. En République démocratique du Congo, au nom de la logique financière (l’argent est réellement la racine de tous les maux, comme l’enseigne dans ses riches Épîtres le Grand Saint-Paul, Valeureux Soldat et Vaillant Apôtre de Jésus le Christ [1 Timothée 6 : 10]) et du crime organisé international, des populations entières sont dépossédées ou spoliées de leurs droits hérités directement de Dieu. Au nom du mercantilisme meurtrier, des populations entières sont éliminées et rayées de la carte. Les unes sont armées pour décimer, exterminer les autres. Au nom d’un néolibéralisme le plus sauvage, des humains sont entièrement appauvris, des communautés de gens sont paupérisées, la dignité est enlevée aux femmes et aux enfants. Au nom d’un néo-esclavagisme le plus ignoble et le plus insensé, un pays a été dévasté et pillé par des flibustiers internationaux et des pirates locaux, un Peuple a été asservi. Voilà, la philosophie barbare et diabolique des Belges Louis Michel et Armand de Decker, de l’Américain William Lacey Swing, de l’Espagnol Aldo Ajello, de l’Italien Carlo di Filipi au Congo dont le discours sur l’asservissement d’une Nation au cœur du Continent noir est : « La Communauté internationale [l’Union européenne] a perdu beaucoup d’argent. Par conséquent, nous ne pouvons plus reculer. Nous devons avancer car nous sommes prêts du but ». De quel but ? Celui de l’extermination d’un Peuple ! C’est que ces agents du Mal destructeur feignent d’oublier, c’est en réalité cet argent idolâtré constituant l’aîné de leurs soucis qui est à la base de tous les malheurs vécus par les Congolais. En effet, c’est l’argent vilipendé par Saint-Paul qui a amené la Guerre meurtrière au Congo. Alors, à quoi bon se réclamer des principes humanistes et universels les plus élevés si l’on est porté visiblement à les assassiner ? À quoi cela a-t-il véritablement servi de combattre le Nazisme et le régime du IIIè Reich coiffé par le Diable Adolphe Hitler, dès lors qu’on appuie ouvertement, dès lors qu’on consolide et qu’on applique stratégiquement leurs méthodes en RDC pour des raisons de haine raciale ? Est-ce pour savoir répandre consciemment et consciencieusement la dévastation et la mort ? À quoi cela sert-il vraiment d’éradiquer le terrorisme international si les décisions prises ou mesures arrêtées produisent, dans les faits, exactement les mêmes effets que ce cancer ou fléau du XXIè siècle, à savoir la mort gratuite des victimes innocentes ? Par conséquent, cessez de détourner les Congolais et de corrompre le monde, l’humanité vivante avec des paroles douces, belles mais, en réalité, trompeuses…
[xxiv] Lettre de Jacques 4 : 7. Au Peuple béni du Congo par l’Éternel Dieu Tout-Puissant et le Grand Dispensateur de tous les Biens de ne pas lâcher prise. Car, baisser les bras équivaut à faire le jeu de Satan. C’est mépriser l’Amour divin, rejeter la Félicité éternelle à laquelle vous êtes destiné. Par conséquent, Dieu ne vous le pardonnera point. Ainsi, votre condition sera pour de bon le feu maudit de la géhenne. D’ailleurs, en vérité et en réalité, connaissez-vous pratiquement un répit quelconque ? Non. Mais, sachez que, malgré cette épreuve cruelle, Jésus-Christ est à vos côtés, qu’Il souffre et marche avec vous, côte à côte et que, bientôt, c’est votre libération. Bientôt, les clairons de la paix, de la liberté et de la justice sonneront pour vous.
[xxv] Dernière Lettre de Patrice Emery Lumumba [prisonnier au camp militaire Hardy de Thysville (Mbanza-Ngungu] à sa femme Pauline.
[xxvi] Cette disposition a été enchâssée dans l’article 4 du projet constitutionnel instituant la IIIè République, lequel a été conçu et élaboré par la Commission Lihau lors de la Conférence nationale souveraine de 1992.
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